lundi 2 avril 2012

"The Newsroom" : Deux minutes de Sorkin et (déjà) plein de commentaires

Deux minutes et sept secondes. Une vidéo qui tourne, tourne et tourne encore sur YouTube, sur les réseaux sociaux, les blogs et les sites d'info.


En diffusant le premier trailer de la prochaine série du créateur de Sports Night, The West Wing et Studio 60 juste avant le retour de Games of Throne, les exécutifs de HBO savaient qu'ils frapperaient fort.

Pas manqué. Depuis quelques heures, sur la Toile, les articles se multiplient pour évoquer, étudier quand ce n'est pas disséquer les premières images d'un show très attendu.

Depuis sa sortie par la petite porte en 2007 (et l'échec de Studio 60 sur NBC), le retour sur le petit écran de l'auteur américain, oscarisé au ciné pour le script de The Social Network, est attendu. Presque autant par ceux qu'il agace que par ceux qui l'adorent.

Deux minutes et sept secondes. Et plein d'éléments qui offrent l'opportunités aux deux camps de rester sur ses positions. Parce que pour le meilleur (soyons confiants) ou pour le pire (c'est possible aussi), ça restera du Sorkin...



Voici les réflexions relevées en tournant (entre) les pages web...

Pour The Guardian, ces quelques images donneraient déjà une tournure plus pessimiste au ton de Sorkin. C'est difficile à voir comme ça mais peut-être qu'après avoir exploré la figure de l'anti-héros avec The Social Network, on va le voir décliner la formule en série...

La blogueuse Linda Holmes, pour NPR, met, elle, en avant qu'une fois encore, l'opposition entre l'art (enfin l'info) et le commerce devrait être au coeur de l'histoire. Sans que cela ne soit forcément une mauvaise nouvelle. Elle remarque que la lutte intérieure du héros entre son idéalisme et son caractère difficilement supportable sera également sur le devant de la scène.

Dans la même logique, du côté de Time, on s'est amusé à lister les éléments familiers de ce court extrait. Autrement dit, ce qui pourrait renvoyer au Sorkinverse. C'est plutôt ludique et ça ne porte pas vraiment de jugement à l'emporte pièce. Donc ce n'est de l'occupation de terrain soft.

Au final, que ce soit pour sourire ou grimacer en retrouvant certains marqueurs forts de l'écriture du scénariste, ce trailer est d'abord une invitation à attendre le mois de juin. Avec l'arrivée du show à l'antenne. Sans s'enflammer. Et sans pouvoir en deviner quoi que ce soit de vraiment décisif.

En fait, il n'y a qu'une chose de sûre aujourd'hui : quand on met côte à côte les mots "Sorkin" et "télé", ça fait toujours parler. Beaucoup parler.

Bien à vous,
Benny

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