vendredi 23 mars 2012

"30 Rock" (saison 3) : Lemon garde tout son goût

Ca faisait longtemps que je n'avais pas donné dans la chronique de saison complète. On y revient aujourd'hui, avec 22 épisodes de comédie made in NBC qui tiennent bien la route.

Pour tout vous dire, cette saison 3 de 30 Rock une agréable surprise pour moi. J'avais en effet entendu dire, ici et là, que le niveau de la série fléchissait sensiblement après la fin de la saison 2.

Une saison dont les derniers épisodes m'avaient déjà laissé une impression mitigée, donc j'étais un peu circonspect au moment de lancer les premiers DVD...

Et en fait, c'était vraiment sympa. Avec des histoires bien menées, un sens de la "réplique Tina Fey" plus que préservé et une évolution des personnages plutôt maîtrisée (à défaut d'être vraiment surprenante), 30 Rock séduit toujours.

Le show parvient surtout à préserver la fraîcheur de son ton, le côté gentiment déjanté qui fait son succès... et son sens du dialogue imparable.

Ce que j'ai aimé

1. Le début de saison, particulièrement mordant. Franchement, dans les huit premiers épisodes, il n'y a pas vraiment de temps mort et beaucoup de guests bien utilisées. C'est rassurant de voir que le show n'est pas victime du syndrome Will & Grace (la sitcom drôle mais pas connue qui devient moins drôle quand elle cartonne)...

2. Le passage de Jon Hamm, qui fend un peu l'armure (ou le costume très sixties, je vous laisse choisir) et montre qu'il peut aussi se faire une petite place dans le monde de la comédie. Bon, il n'y a vraiment pas de quoi faire oublier qu'il est Don Draper dans Mad Men, mais c'était sympa...

3. Tracy Morgan. Globalement, je commence à m'habituer à son personnage pas toujours franchement bien défini. Peut-être parce que cette impression, il l'a aussi. Comme Tina Fey et l'ensemble des scénaristes.

Ce que j'ai moins aimé

1. La storyline avec Salma Hayek. En général, avec les histoires de coeur de Jack, on ne s'ennuie pas. Mais celle de la saison 2, avec Edie Falco, était plus réussie, remplie d'idées stupides et drôles. C'est ce qui fait qu'elle souffre un peu de la comparaison.

2. Jenna Maroney. Je n'ai jamais été le plus grand fan de la blonde de TGS. Mais elle a souvent eu du bon matériel par le passé pour me faire dépasser cet a priori. Là, on a surtout droit à une histoire de vrai faux biopic sur la vie de Janis Joplin (et pour le coup, elle est vraiment bien) et à un épisode qui signe le retour de Dennis Duffy. A part ça, là, j'ai trouvé ça un peu pauvre.

3. Kenneth Parcell. On sent que le personnage atteint un peu ses limites par rapport à ce qu'il a à offrir. Du coup, il passe un peu pour le sidekick plus ou moins intéressant, voire plus ou moins gonflant.

Agréable bémol cependant : il est au coeur d'une intrigue qui permet de réunir le casting de Night Court.

Le verdict, en dépit de ses quelques critiques, reste plus que clément pour la série de l'énorme Alec Baldwin. Et c'est bien ça l'essentiel.

Bien à vous,
Benny

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