mercredi 22 février 2012

L'album de février : "Sweet Sour" (Band of Skulls)

C'était un des rendez-vous de l'hiver. Pas forcément le post-it que l'on accroche sur le frigo entre les courses et les factures, mais pas loin. Le début de l'année 2012 promettait en effet le retour d'un sacré trio musical: Band of Skulls.

En 2010, les Anglais s'étaient distingués avec un premier album riche en promesses, notamment grâce au titre I Know What I Am. Les voici donc à nouveau sur le devant de la scène avec Sweet Sour, album dont deux extraits s'étaient déjà échappés (The Devil Takes Care Of His Own et Bruises) à l'automne dernier, histoire de faire monter la pression.

La subtilité harmonique plus que la rythmique imparable

Dès la première piste, qui reprend le titre de l'album, on retrouve ce qui faisait déjà la force Baby Darling Doll Face Honey : la guitare puissante, le duo vocal Marsden (le gars) / Richardson (la fille) qui a de grosses ressources et un vrai sens de la mélodie. A mes yeux (et surtout mes oreilles), c'est d'ailleurs ce dernier point qui fait la particularité de ce deuxième album. On sent que sur pas mal de titres, il y a une belle recherche de la subtilité harmonique (Bruises, Hometowns, Close to Nowhere). Ce coup-ci, c'est en jouant à fond sur cette carte que les Band of Skulls veulent emporter le morceau.

Tout ceci n'est pas sans avoir des incidences un peu plus discutables. Ce qui faisait tout l'attrait du premier album de Band of Skulls, c'est aussi une capacité rythmique assez marquante. Je me rappelle que la première fois que je l'avais écouté, l'enchaînement Patterns/Bomb puis la découverte de Hollywood Bowl m'avaient bluffé d'entrée. Ici, Sweet Sour, You're Not Pretty But You Got It Goin'on et Lies m'ont bien plu mais il n'y avait pas le côté imparable des titres susnommés.



C'est un peu dommage. Je le regrette un peu, mais pas au point de perdre de vue la qualité de l'ensemble. Elle est évidente. Il manque peut-être juste un truc un peu plus puissant en complément. The Devil Takes Care Of His Own laissait à penser que ce serait le cas, mais pas vraiment...

Bien à vous,
Benny

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