jeudi 8 janvier 2009

"Homicide : the movie", this is the end...

C'est l'ultime chapitre d'une saga télévisuelle comme il y en a peu. Fin 2008, j'ai tourné la page Homicide avec ce téléfilm tourné un peu plus de six mois après la fin de la série diffusée sur NBC.
Une conclusion plutôt réussie, et dont le récit s'inscrit plusieurs mois après le départ de Tim Bayliss de la brigade criminelle de Baltimore. Al Giardello a lui aussi quitté son bureau de lieutenant et s'est lancé dans la politique. Au début de l'histoire, il est candidat aux élections municipales de la ville. Une candidature qui fait du bruit du côté de Charm City : l'électorat populaire apprécie le géant noir, mais son projet d'adoucir la législation sur l'usage des drogues douces fait grincer pas mal de dents...
Au cours d'un meeting, Giardello est abattu de plusieurs balles par une personne dans la foule. Gee est grièvement blessé et son agresseur est introuvable. Apprenant la nouvelle, les anciens de la crim' retournent tous au bercail pour découvrir qui a tiré sur leur ancien patron.

Pembleton & Bayliss, le retour

Avec ce téléfilm, Fontana, Levinson et Overmyer prennent le temps de poser une vraie conclusion pour Homicide, ce qui n'avait été fait que très partiellement avec Forgive our Trepasses, l'ultime épisode de la saison 7.
Si The Movie est l'occasion de récompenser les téléspectateurs fidèles en faisant revenir Bolander, Russert, Kellerman, Howard, Brodie et tous les autres, ce téléfilm est surtout l'occasion de reconstituer un des plus fameux duos de flics (peut-être le plus fameux) des années 90 : Tim Bayliss et Franck Pembleton.
Ce sont en effet ces deux-là qui seront au centre de l'enquête et mèneront le bal. Pembleton est devenu enseignant dans l'établissement qu'il a fréquenté dans sa jeunesse, tandis que Bayliss observe une sorte de congé sabbatique. Mais le temps et l'éloignement n'ont pas de prise sur cette équipe. Remettez la dans le bocal, et c'est reparti comme si rien ne l'avait séparée...

L'émotion au rendez-vous

Globalement, Fontana et ses sbires ménagent bien leur histoire pour proposer un unitaire efficace tout en reprenant les plus fameuses storylines de la série. Certains regretteront sans doute que l'apparition de certains vieux de la vieille d'Homicide est vraiment anecdotique (Meldrick Lewis est très discret, par exemple) mais il fallait bien faire des choix.
La résolution de l'enquête tout comme la conclusion de l'histoire sont en tout cas réussies. Et quand résonnent les notes de Crestfallen des Smashing Pumpkins sur les dernières images, on ne peut s'empêcher d'avoir le coeur gros. Comme avec toute fin de grande série.

Bien à vous,
Benny

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